Il retrace leur histoire commune, de ses années d’enfance à son départ pour Paris loin du foyer familial. Naviguant sans cesse entre les lacunes de sa mémoire, les zones d’ombre de ce récit familial et les silences de son enfance, il évoque sans fard les mauvais comme les bons souvenirs. En quête d’une vengeance, ou d’une justice, il tente de comprendre les trajectoires et interroge sans relâche son père, condamné au silence et à la honte. Installés dans un dispositif bifrontal, les spectateurs sont immergés dans l’espace mental du jeune homme et invités à y parcourir les paysages incertains de sa mémoire. Chaque souvenir y prend corps avec force et articule avec justesse réflexions intimes et politiques.
Distribution
texte de Edouard Louis
mise en scène : Marie Dissais
collaboration artistique : Louise Kervella
avec : Bertrand Cauchois et Didier Bardoux
création lumière : Clémentine Pradier
création son : Amélie Polachowska
scénographie : Hannah Daugreilh
regards complices : Arnaud Churin et Marjorie Kellen
photo : CSZ Photographie