Constructions harmoniques et tourneries modales, errances méditerranéennes et pérégrinations mandingues, paroles ancrées dans le réel et songeries arrachées à toute pesanteur : sans esbroufe ni simagrées, les mélodies se jouent de tous les registres et de tous les territoires. Au piano, oud, n’goni, sansula, machines… le tout accompagné d’une voix envoûtante, le quatuor compose un authentique hymne à la vie poétique, tout entier contenu dans le mot « Azad » qui signifie « liberté » en kurde et dans bien d’autres langages…
Au fil de la soirée, le talentueux magicien et ombromane, Philippe Beau, associe au concert son travail d’ombres chinoises. Véritable ballet de mains chorégraphié, des silhouettes se créent au rythme des mouvements gracieux et fluides des doigts qui s’entrelacent.
Distribution
Azadi Quartet
chant, oud, n’goni, sansula : Camille Saglio
piano : Madeleine Cazenave
basse, batterie : Gurvan L’Helgoualc’h
machines, claviers : Xavier Pourcher
régie son : Matthieu Matignon
photo : Fabien Tijou
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Ombromane : Philippe Beau